Cette branche du domaine industriel couvre plusieurs activités. La plupart du temps, il s’agit surtout des activités qui concernent le travail du métal dans le but de réaliser des équipements pour le secteur industriel. Ce corps de métier est assez peu connu et pourtant, il est nécessaire et utile à divers autres métiers. Voici tout ce que vous devez savoir sur la chaudronnerie.
Quelques connaissances de base
La chaudronnerie a, comme tout domaine, son vocabulaire et des caractéristiques que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. Voici quelques connaissances de base pour vous aider à comprendre un peu mieux ce métier. Tout d’abord, il faut savoir qu’il existe encore quelques entreprises spécialisées dans la chaudronnerie en Lorraine, par exemple, ou dans plusieurs autres départements. On appelle traçage l’action de développer les pièces à plat, à même la tôle. Le traçage peut se décliner en plusieurs techniques.
Celles-ci sont issues de la géométrie descriptive qui consistent à déterminer la vraie grandeur des pièces sur lesquels on va travailler. Dans les années 70, on verra arriver différentes machines à calculer qui seront programmables, suivies de très près par des ordinateurs qui ont permis le développement de programmes de traçage.
Les spécialisations
Il existe différentes spécialisations dans le domaine. Par exemple, la ferblanterie et la chaudronnerie légère qui concernent le travail du fer blanc, du cuivre, du laiton et du maillechort. La tôlerie est également une spécialisation de la chaudronnerie, avec toutes ses branches comme l’industrie automobile, la carrosserie ou encore l’aviation.
La chaudronnerie moyenne concerne les réservoirs et autres citernes. Pour finir, la grosse chaudronnerie, ou ce que l’on appelle aussi la chaudronnerie lourde sert à construire des équipements à pression ou température importante. Ces matériaux peuvent être soumis ou non à une flamme. Ils doivent donc être très résistants. Toutes les opérations qui sont faites dans une chaudronnerie doivent être soumises à un DUERP.
